Aro est né en Grèce en 1300 avant Jésus-Christ, et n’a été transformé en vampire que dans sa quarantaine ; conservant ainsi ce perpétuel âge pour l’éternité. Il ne prévint personne durant une courte période, préférant patienter une décennie avant d’insuffler dans le sang de sa jeune sœur Didyme, le venin maudit ; il espérait qu’en la transformant, elle serait dotée d’un don aussi puissant que le sien. Malheureusement pour lui, ce ne fut pas le cas. Didyme ne pouvait que rendre les gens heureux, et dégageait une aura enthousiaste, joyeuse, douce. Aro vécut cela comme une déception personnelle, mais ne s’en formalisa pas à cette période, car après tout sa sœur était à ses côtés, et plus rien ne pourrait l’arrêter. Il erra dans le monde, convoitant secrètement la place qu’occupaient la famille Roumaine, et vivant année après année avec ce désir croissant de prendre le pouvoir. Aro nourrissait très vite l’insatiable besoin de concrétiser ses idéaux, ses rêves de grandeur, de pouvoir. Cela le dévorait littéralement. Si bien que lorsqu’il rencontra Marcus, puis plus tard, Caïus accompagné de sa compagne Athenodora, il parvint à les convaincre de former un clan tous ensemble. Ainsi les Volturi naquirent.

Caïus ne possédait pas de don qui aurait pu lui être utile, contrairement à Marcus, mais il était possédé par la colère, la rancune, et la soif de vengeance. Aro jugea cela potentiellement intéressant, et fut vivement captivé par la cruauté de son « frère » blond. Cela le rassura dans l’optique d’une prise de pouvoir simple et efficace.

Plus tard, alors que les deux frères Volturi ; Marcus & Caïus avaient trouvés leur partenaire, il décida de trouver à son tour une âme sœur. Aro trouva en Sulpicia, tout ce qu’il recherchait avidement chez une femme. C’était quelqu’un qui lui offrirait facilement une loyauté sans faille. Il la courtisa alors, usa de tous ses charmes, afin de la faire tomber amoureuse de lui. Une fois ceci fait, Aro lui confia son secret et lui promit de l’épouser, si elle acceptait de devenir sienne ; vampire, et Reine. Ils se marièrent, et vécurent à Volterra, édifice qu’ils avaient tous choisi pour unique demeure.

Un drame vint pourtant bouleverser ce quotidien monotone, lorsque Marcus, éperdument amoureux de sa sœur Didyme, et tous deux mariés l’un à l’autre, voulut quitter la famille pour partir vivre avec elle ; s’isolant de ce fait des Volturi et de tout ce qu’Aro avait essayé de construire. Le vampire aux cheveux noirs, comme de l’ébène et à la peau aussi blanche que du lait, leur offrit sa « bénédiction ». Il les encouragea à partir tous les deux. Mais Aro mentait sur toute la ligne. Peu de temps après, il décida d’assassiner Didyme, sa propre sœur, afin de s’assurer que Marcus ne le quitterait pas. Aro avait bien trop de projets pour son frère vampire, si bien qu’il ne pouvait concéder à le voir disparaître. Le don de Didyme, qu’il jugeait inutile, l’aida grandement à prendre cette décision. Malgré tout, malgré la cruauté de l’acte, la brutalité du geste, Aro en éprouve encore à ce jour des regrets. Ce qui l’aide à continuer à vivre, sans sombrer dans les remords, est qu’il n’avait pas eut le choix ; il y était forcé. Qu’aurait-il pu faire d’autre ?

Après avoir recruté Chelsea, il s’assura que cette dernière utilise son don sur Marcus pour renforcer sa loyauté envers leur grande et puissante famille. Il essaya même d’alléger la souffrance de Marcus en lui proposant le don de Corin, qui le rendrait « satisfait » avec sa vie, et l’aiderait à tourner plus facilement la page. Marcus n’avait pas voulut, et n’avait cessé de chercher celui qui avait ôté la vie à celle qu’il aimait ; en ignorant que l’assassin était son frère adoptif.

En 500 après J.-C., les Volturi avaient usurpés le contrôle du monde vampire de la famille Roumaine à l’aide d’une armée de vampires tous plus talentueux les uns que les autres & scrupuleusement choisis par Aro en personne. Avec Marcus et Caius, Aro gouvernait désormais le monde, et agissait généralement comme le porte-parole du clan ; celui qui prenait les devants, se précipitait en première ligne, et veillait à ce que les lois établies pour le bien de tous soient scrupuleusement respectées. Les Volturi, sous la direction des trois « anciens » punissaient les vampires qui désobéissaient aux règles ; n’hésitant guère à user de violence pour faire entendre leur voix.

De nombreux vampires, comme Eleazar, ou Carlisle Cullen, vinrent rejoindre les rangs des Volturi pour finalement repartir quelques siècles, ou décennies plus tard. Aro garda en mémoire la visite de Carlisle ; un vampire qu’il avait considéré comme son proche ami. A cette époque, le fait que le blond ne se nourrisse pas de sang humain l’avait alarmé, persuadé que cela ne ferait que l’affaiblir au fil du temps. Finalement, lorsque les décennies passèrent, et que Carlisle Cullen ne semblait pas avoir changé d’un cil, Aro décida de revoir son jugement & accepta, du moins, toléra, les désirs de son ami. Bien qu’il conteste intérieurement le fait de se nourrir de sang animal, le grec n’établit aucune loi contre cela, et permet à certaines familles vampires de faire ce choix de vie ; quelque peu critiqué par les italiens.

Mais ce qui fit sans doute l’une de ses plus belles captures, outre les délicats jumeaux Jane & Alec, fut sans conteste la fameuse « pucelle d’Orléans » ; Jeanne d’Arc en personne. A cette époque, Aro recherchait de nouveaux membres afin de faire grossir son clan, et traquait les potentiels talents. Il entendit parler de la jeune française, de ce qu’elle disait être capable de voir & d’entendre. Cela l’intrigua énormément, et sans plus attendre, Aro la surveilla durant des semaines, jusqu’à la découvrir dans une cellule, condamnée au bucher. Cela lui rappela le fait qu’il avait manqué de ne pouvoir sauver à temps les jumeaux diaboliques qui avaient eux aussi été condamnés à mort. Aro se fit donc prévenant, cette fois-ci et abandonna une humaine dans la cellule à la place de Jeanne, afin qu’elle soit punie à la place de l’originale. Cette dernière lui ressemblait trait pour trait, et même Aro, se réjouissait de cette trouvaille. Il prit alors soin de sa nouvelle-née, après l’avoir transformée & introduite dans sa garde personnelle. Jeanne était certes, sa fille adoptive, mais également son amante. Il lui apprit beaucoup, tout ce qu’il savait, se plaisant à l’instruire comme si elle avait été sa propre fille. Il lui montra que Dieu n’était qu’un leurre, et qu’elle se devait d’être une pécheresse pour avoir le monde à ses pieds, que seule la loi, leur permettait à tous de régir le monde convenablement, et que pour faire respecter cette dernière, il leur fallait user de cruauté, certaines fois. Le don de Jeanne lui permit d’avoir les yeux et les oreilles partout dans le monde, car après avoir découvert la faculté de la jeune « pucelle », il lui proposa de voyager, de découvrir, de voir de part elle-même tout en revenant régulièrement à ses côtés afin qu’il puisse, à l’aide de son propre don, observer ce qu’elle avait à lui offrir. Jeanne ignorait son statut d’espionne pour le compte des Volturi, car à vrai dire, Aro craignait bien trop refroidir leur relation privilégiée et qu’elle puisse refuser cette lourde tâche. Il préféra donc lui mentir, nier, et se servir d’elle et de sa naïveté pour accroitre son autorité sur le monde entier en étant au courant de tout.

Cependant, bien que les siècles continuaient à s’écouler tranquillement, les Volturi s’efforçant de faire respecter leurs lois dans le monde en condamnant les imprudents qui osèrent les défier, Aro trouvait le temps drôlement long. Les journées se ressemblaient toutes, jusqu’à ce que les Cullen, une famille végétarienne, ne dépasse les limites fixées par Aro. Ce n’était un secret pour personne, mais ce dernier souhaitait ajouter trois des membres de cette famille à sa collection. Alice, pour son don de voyance qu’il jugeait inestimable, ainsi qu’Edward et sa jeune épouse Isabella. Il se montra courtois à leur encontre, aimable, et chercha à les amadouer, en vain. Ils ne souhaitaient pas accepter son invitation formelle. Le chef des Volturi décida de se montrer patient, et d’attendre, comme il avait l’habitude de faire, que l’un d’entre eux enfreigne une de leurs lois afin de trouver le prétexte d’anéantir le clan Cullen et de récupérer les rescapés qui l’intéressait. Il crut pouvoir déclencher une bataille, lorsqu’Irina Denali annonça aux Volturi que les Cullen avaient commis le crime ultime ; le plus impardonnable, celui qui les condamnerait tous. Un enfant immortel. Il avait vécut cette annonce comme une bénédiction, une sorte de miracle lui permettant de noyer son ennui de l’éternité en améliorant son incroyable collection de talentueux gardes. Pourtant…ce fut une déception de se rendre compte que l’enfant était loin d’être une immortelle, comme les Cullen ne cessaient de le clamer en ayant recrutés le plus de témoins possibles afin de tenir tête au clan italien.

Elle avait du sang dans les joues, elle respirait, mais elle était également immortelle et dotée d’un splendide don, qui l’avait pétrifié de l’intérieur. Admiratif, fasciné par Renesmée, il n’avait put contenir sa joie d’enfin croiser quelque chose « d’exceptionnel ». Quelque chose qu’il n’avait jamais vu en trois mille ans d’existence. Agréablement surprit, le grec aurait secrètement souhaité en découvrir plus sur cette jeune « hybride », et l’ajouter à sa garde pour le don très développé qu’elle possédait. Ce qui le dissuada cependant de mener bataille fut la vision que lui transmit Alice Cullen, le prévenant de sa propre mort si jamais les Volturi venaient à lutter contre eux. Dépassé par les évènements, et malgré les protestations routinières de son frère Caïus, le fondateur du clan décréta qu’il était temps de se retirer, et que l’enfant n’était en aucun cas un danger.


Quelques temps plus tard et de retour à Volterra, le grand maître prit la décision de tenter diverses expériences dans le but de créer son propre enfant hybride. Il fut tellement fasciné par le talent caché de Renesmée, qu’il lui fallait à présent posséder un être semblable. Il trouva plusieurs humaines, et essaya de créer un hybride ; vainement, puisque ne pouvant se contrôler, certaines mourraient soit pendant l’acte, ou soit plus tard, avant que le bébé ne vienne au monde. Il peinait à trouver une humaine assez forte pour endurer l’accouchement jusqu’à apercevoir une belle blonde dans les rues de Volterra, il la kidnappa, la séquestra et veilla au mieux à ce qu’elle enfante de lui. Avec son sang, son don et ses gênes, il imaginait que sa potentielle progéniture serait à son image. La perfection incarnée. Il croyait avoir un enfant aussi doué, fort, et intransigeant que lui l’était ; mais quelle ne fut pas sa déception de découvrir que cette jeune fille dont il était père, appelée Soshanna selon les derniers mots de la génitrice humaine, n’était en rien comparable à lui. Durant les premiers mois, il vint la voir, en espérant la pousser à développer un don, ou des capacités qui auraient pu lui être grandement utiles. Finalement, il la délaissa, honteux d’avoir engendré une hybride, mi vampire et mi humaine ; qui ne lui était en rien semblable. Elle n’était pas dotée de quoi que ce soit, et cela, Aro avait du mal à le digérer. Lui qui avait mit tant de temps à faire venir au monde cette enfant…n’en était pas satisfait. Elle ne comblait en rien ses espérances, et avec le temps, il ne vint à peine la voir, ayant abandonné l’idée qu’une hybride porteuse de son sang puisse déceler la moindre perfection dans quoi que ce soit. Aveuglé par son obsession pour le pouvoir, par la colère, par la crainte de perdre ce qui lui était le plus précieux, Aro tenta un dernier piège. Il parvint à convaincre Edward Cullen de rejoindre la famille italienne, après avoir kidnappé ce qu’il avait de plus cher au monde. Cela lui permit d'avoir ce qu'il voulait. Le couple Cullen vint à Volterra afin de récupérer la jeune hybride. Aro proposa alors de l'échanger contre Bella, ayant toujours été fasciné par l'idée de l'avoir comme garde du corps. Avec Isabella Cullen, il aurait été invincible. Cependant, ce marché prit une tournure des plus réjouissantes, lorsqu'Edward se manifesta dans le but de protéger son épouse. Il ne pouvait envisager laisser la femme de sa vie loin de lui, perdue en Italie, auprès d’un homme aussi sombre. Aro accepta, ravi d'obtenir le jeune Cullen dans sa garde personnelle après tant de propositions, d'invitations, et de tentatives passées au fil des ans.

Avoir Edward à ses côtés renforça son autorité, et l’aida à se faire valoir davantage auprès de ses troupes, qui lui obéirent avec plus de facilité. Edward Cullen avait toujours été l’une de ses plus belles convoitises, et il était désormais sien. Aro parvint peu à peu à oublier le fiasco de ses expérimentations hybrides grâce à lui. Plus rien ne semblait l’arrêter, et ses projets, toujours aussi fous et idéalistes, étaient désormais de rallier ses autres trophées à sa cause. Il lui manquait toujours deux autres Cullen, dont particulièrement Isabella pour son fabuleux don de bouclier mental, à ajouter à sa grande collection, ainsi que tous ceux qui lui sembleront aptes à l’aider à grossir son pouvoir sur le monde vampirique. Il ne pouvait y avoir qu’un seul maître, et Aro, après les nombreux sacrifices qu’il avait fait dans son existence, ne pouvait accepter de ne plus l’être. Il était l’unique maître absolu, régnant avec un semblant de royauté sur les immortels.

Âge • 20.
Prénom ou pseudo • Maddie.
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Présence • 5/7
Autre chose ? • Le grand maître est là, à genoux, tout de suite. *s'en va loin*